ANECDOTES ARTISTIQUES #11

THE SOCIAL WIRE, INSPIRATIONS

En 2017, « repetita » d’un cérémonial immuable de vernissages malgré des cocktails inventifs, commençaient à m’ennuyer.

J’avais trois expositions en préparation et j’étais à la recherche d'idées.

Par un biais peu vraisemblable, je rencontre un couple de créateurs qui se nomme « The Social Wire ». 50 ans à eux deux. On trouve un accord. Ils se disent prêts à relever le défi de dépoussiérer mes vernissages.

Le premier intronise un photographe australien, Christophe Canato. À la recherche d’une rencontre entre l’humain et l’animal, il capte des fourmis, des enfants, hybride des corps à l’orée du bois.

« The Social Wire » commence délicatement par la création d’une vidéo, où La Nature a le rôle principal ; elle parle.

Elle est outragée. Elle se venge.

Ce fut l’année du cyclone IRMA.

Lors du vernissage, des odeurs de forêts envahissent la galerie. Des sons d’oiseaux résonnent. Des bruissements nous envahissent.

La vidéo tourne en boucle toute la soirée. Les cocktails sont verts.

Christophe Canato. 2017. « Ricochets »

Christophe Canato. 2017. « Ricochets »

 

La deuxième exposition présente un photographe iranien, Chervine Dalaeli vivant aux US et qui parle des solitudes urbaines des rues de New York.

Le titre arrêté est : « Intime urbain » qui devient :
« 1 TIME URB1 ».

ChervineDalaeli-Vernissage_GalerieBasiaEmbiricos.jpg
 

Un DJ allie les racines jazzy et électroniques de la ville new yorkaise. Tout est à comprendre sous le prisme de la joie, des longs drinks à base de whisky. De notre joie de nous retrouver. De danser. C’est une exploration « from Paris ».

Derrière cette ambiance sonore de Bernard Hermann, je décide de m’éclipser. Les ventes sont « honorables ».

« Ce sont des explorations plus que des observations. Je n’utilise que la lumière existante: des réverbères, des lumières réfléchies, démultipliées.» Chervine Dalaeli, 2017

« Ce sont des explorations plus que des observations. Je n’utilise que la lumière existante: des réverbères, des lumières réfléchies, démultipliées.» Chervine Dalaeli, 2017

 

Peu après, j’invite Jean Marc Barr. Le titre de l'exposition « Futur incertain » présente des photographies des années 80. Toute son expérience de la vie d’acteur, de metteur en scène, d’un homme s'y trouve.

Une nouvelle vidéo réunit l’ensemble de son travail sur un fond musical vibrant.

 

Nous discutons beaucoup avec mes jeunes amis de The Social Wire.

Je reste fascinée par leur façon de travailler. Indépendants. Avec un réseau plus que solide et d’une grande qualité à travers le monde. Ils ne travaillent qu’en anglais… et commencent à apprendre le chinois !

L’industrie du luxe fait appel à eux. Chanel, Gucci, Saint Laurent, Dior, LVMH des marques françaises bien emblématiques, sensibles aux évolutions.

Leur base : une petite maison avec jardin dans un passage à Paris, juste derrière la Bastille. Et un équipement électronique très performant. Une fluidité digitale par essence.

Pour l’anecdote plus personnelle : après quatre années de collaboration, leur mariage aura lieu le 14 juillet. Vive la France ! Vive l’amour. Et l’avenir prometteur et encore mystérieux.

À samedi prochain
Basia Embiricos

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